Paroles éparses pour l'esprit, le cœur et le corps,
comme autant de balises sur le chemin de soi...
Aperçu
Extraits
Et l'ange pleura
Le Valais suisse… Un homme blessé et perdu dans son âme… Une jeune femme hors du commun… Un moine jovial et atypique… Jusqu'où Amaury va-t-il relever le défi de l'affrontement à lui-même ? L'ombre de la maladie et de la mort vient épouser l'esquisse du cheminement intérieur, jusqu'au choix dont Véréna fera mystérieusement éclore la profondeur.
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La Lauze apprivoisée
La rencontre fortuite et contrainte s'annonçait difficile, chacun portant la douleur des plaies à vif, et la gêne des cicatrices mal refermées… Entre Jelena et Sylvain, l'hostilité initiale va révéler la secrète pesanteur des âmes, et mener à un singulier apprivoisement. Les cimes du Queyras seront aussi celles d'une expérience où mystique et guérison s'enlacent. Comment distinguer l'amour spirituel d'une relation amoureuse ? Comment échapper aux forces engluantes des sombres profondeurs de soi, quand une culpabilité mortifère rode ?
Quelques encarts distanciés ponctuent le cheminement des personnages.
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Le secret de l'ermitage
Quand une relation éphémère et hors du commun fait se rejoindre fortuitement deux êtres dans leur corps et dans leur âme, il en découle tout un questionnement sur les normes établies à propos du couple, de la sexualité, de la fidélité à soi-même...
A travers le paysage aride du Quercy, deux personnages singuliers ouvrent un espace rare où se joue le choix périlleux d’intégrer le tout de la personne en une expérience spirituelle plutôt que d’en opposer les lieux de conflits intérieurs.
Une réflexion plus large sur l’Éros et la dualité fait suite au roman.
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Le sourire blessé du moi à naître
Quand l'inattendu d'une rencontre contribue à ce que le chemin de pierres devienne périple dans les contours de soi, il en résulte l'ébauche d'une relation dans laquelle amour et amitié doivent se définir…
Quelles concessions faire pour ne pas manquer à l'authenticité et au respect de soi-même, tout en reconnaissant véritablement l'autre ? N'y a-t-il pas souvent confusion entre aimer l'amour, c'est-à-dire ce qui vient compenser son propre vide, et aimer l'autre dans la singularité de sa personne ? Au fil des jours, les limites de chacun se révèlent blessures d'antan, blessures d'abandon, qui parce qu'enfin reconnues, permettent d'avancer vers soi et vers la liberté d'être.
Une annexe traitant des mécanismes de défenses usuels complète le roman.
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Le vertige du néant
Pourquoi peut-on désirer mourir à vingt ans ? Quelle absence, quelle erreur, ou quelle tromperie d'amour peut bien conduire à cette préférence, face à l'insupportable ? Entre Dauphiné et Paris, Bourgogne et Drôme, Yolaine va devoir explorer l'enfance de sa jeune vie pour comprendre les ombres qui en elle restaient tapies, la menant à son insu vers la répétition des impasses. Découvrira-t-elle au passage les secrets du mystérieux Thomas ? Dans ces pages, psychologie, relations humaines, développement personnel, techniques de soins et de guérison s'interpénètrent en chemin de naissance à soi-même.
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Etre aimé c'est devenir Je
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Une rencontre nocturne inattendue dans l’atmosphère étrange d’un littoral breton...
Bénédicte et Thibault, chacun dans l’exil intérieur de sa propre errance, vont-ils laisser émerger le défi qui affronte aux tortueux entrelacs de soi-même ?
Les fils perdus de leur vie arrêtée seront-ils aidés des liens qui se tissent, restaurant l’espace exigeant où s’apprivoise l’embrasement de l’horizon ?
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Roman assez largement autobiographique, ponctué de textes plus théoriques permettant de reprendre autrement les thèmes abordés et de les expliciter dans un contexte plus didactique.
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Et l'ange pleura
« Quand on est à sa place, le temps rejoint l'éternité et seul l'essentiel a de l'importance »
« Les hommes ont besoin de s'entourer de balises afin de guider leur myopie, et ils finissent la plupart du temps par vénérer les balises qu'ils ont eux-mêmes créées »
« Il ne faut jamais se croire soi-même lumière... ne plus voir ses ombres est une illusion ».
« Le mot seul est enflure mensongère... le don de soi, concret et intérieur, est signe que le mot a pris vie.... le Verbe, la parole créatrice ».
« Aller à la vérité exige qu'on s'approche de l'authenticité par ailleurs jamais tout à fait atteinte, par le long et tortueux chemin personnel de la recherche sincère et de la fidélité à soi ».
« Descendre en soi, écouter son cœur profond, bien au-delà de nos fausses bontés, sensibilités ou compassions, est la clé ».
« La confiance n'est pas de se croire capable, mais de se savoir habité »
« Une vie sans intériorité n'aura pas permis qu'émerge une personne. L'illusion de la matière, l'apparence des relations, la fluctuation des sentiments et la succession des divertissements auront réussi à ce qu'il n'en reste rien ».
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La Lauze apprivoisée
"L'inattendu parfois bouleverse nos cadres, pour nous appeler au nouveau. Mais ne connaissant que nos habitudes et nos repères hérités, nous ne comprenons pas le clin d’œil de la Vie, et cherchons avidement à restaurer nos sécurités, négligeant d'affronter la nudité qui préside à toute naissance."
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"Lorsque les prisons intérieures s'ouvrent, c'est sur l'ensemble de la liberté. Je ne pense pas qu'il soit possible de faire machine arrière. Des doutes, des questions, des caps à franchir, il y en aura certainement. Mais ton quotidien et tes relations seront immanquablement éclairés différemment".
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« Il n'y a d'amour que là où il y a écoute véritable »
« Accéder au détachement suprême, à la réjouissance de ce qui est, sans attente, est le chemin qui peut créer l'inattendu »
« L'expérience de la gratuité est une des plus grandes libertés que la personne humaine puisse éprouver. Accueillir l'instant, s'en réjouir, s'en laisser pénétrer, va beaucoup plus loin que de posséder ou de consommer ».
« Le sacré de la distance ouvre sur le tout.... l'absence de distance disperse dans le rien... ».
« L'éveil est exigeant, radical. Il suppose qu'on accepte de faire retour sur soi, d'élucider tout ce qui est flou, désajusté, incompatible avec la droiture intérieure. Non dans l'espoir de s'en débarrasser, mais davantage pour éprouver humilité et compassion, ouvrant à la rencontre de l'autre en vérité ».
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Le secret de l'ermitage
"Toute rencontre, si elle réveille en nous l'amour et semble nous y faire adhérer, ne permet rien si elle identifie l'autre comme illusoire solution à nous. Loin de nous combler l'amour peut réactiver en nous la façon déviante dont nous l'avons intégré dans l'enfance, et nous cherchons alors d'une manière tout aussi inconsciente que récurrente à reproduire la violence, l'abandon, le rejet, la dépréciation, la mésestime de soi, auquel nous le lions"
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"Aimer, c'est accepter que l'autre soit heureux sans notre présence, mais savoir qu'il l'est davantage ou différemment avec nous"
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Le sourire blessé du moi à naître
"Le besoin de se guérir à travers l'autre est un processus d'amour de soi, pas de reconnaissance véritable de l'autre. Je reconnaissais avec douleur et un peu d'effroi que des circonstances similaires auraient pu m'amener à un même attendrissement, avec qui que ce soit. Sans doute le vrai défi est-il de discerner en quoi on est amoureux de l'amour et en quoi on est amoureux de l'autre, de cet autre-là en tant que personne".
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"Et que ceux qui sont seuls en ce moment ne se laissent jamais effrayer par les mots du démon, qui dit "Tu perds du temps". Ou par les mots, encore plus puissants, du chef des démons : "Tu ne comptes pour personne"
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« Ceux qui ont dépassé leurs luttes intérieures, peuvent accéder à la joie identifiante du don ».
« Le véritable bonheur était (est) de l'ordre du don, pas de la possession »
« Quand le don devient possible, libre, la joie de donner la préférence à l'autre, de l'aider à éclore, à marcher sur son chemin, devient alors guérison suprême de nos propres blessures, et nous révèle à nous-mêmes dans notre identité la plus intime ».
«Les épreuves sont plutôt des élagages, des tailles plus ou moins sévères... A nous de nous obnubiler sur le rameau qui tombe, ou sur les fruits à venir ».
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Le Vertige du néant
"Il me restait presque trois semaines pour reprendre les fouilles dans mon âme, et sans doute fallait-il en exhumer toutes les ruines avant d'en faire un lieu touristique accessible..."
"Ce que nous apprend la psychologie, c’est
que nous n’avons qu’un minimum de liberté. Ce que
nous croyons être de nous, n’est trop souvent
5qu’obéissance inconsciente aux lois qui nous
façonnent, et qui ont pour origine gestation et petite
enfance, hérédité, famille, éducation, culture, milieu
social, secrets de famille, condition physique,
tempérament, environnement, habitudes... S’y
ajoutent les diverses blessures liées à d’éventuels
drames personnels, tout cela colorant l’ensemble
interactif imitation/réaction face aux diverses
expériences de la vie.
Nous sommes donc pétris de déterminismes
et de conditionnements, dont au départ du travail sur
nous, nous soupçonnons peu l’existence.
On croit être un moi, alors qu’on n’est
qu’un soi habité et agi par tout ce qui nous constitue,
sans avoir assumé les regards ou comportements
hérités à un niveau de conscience véritablement
personnel. C’est avec l’âge, la maturité plus ou
moins tardive, que constatant nos incohérences, nos
expériences d’accablement et nos blocages, nous
pouvons accepter l’évidence de la nécessité d’un
travail sur soi.
Tant que nous ne laissons pas émerger ce
qui est tapi en profondeur, nos peurs, nos rigidités,
nos violences, nous pouvons bien sûr faire du
chemin, mais un chemin qui est une impasse à plus
ou moins long terme, parce que nous ne prenons pas
en compte la profondeur de notre complexité. On ne
peut guérir qu’en acceptant d'affronter ses ombres,
en acceptant de les identifier, et de les apprivoiser.
C’est ainsi que piégés par la fausse notion
d’un Dieu-qui-peut-tout pour certains, d’un destin lié
à la fatalité pour d’autres, beaucoup d’entre nous
malgré l'écoulement du temps, se débattent au sein
des mêmes problèmes, des mêmes pathologies
jamais résolues."
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Etre aimé c'est devenir Je
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